jeudi 30 mai 2013

Propre ?

Oui, je sais, il y a déjà dix mille articles de mamans blogueuses sur la propreté, leurs techniques, leurs astuces, leurs galères...

Eh bien, ça n'en fera qu'un de plus, simple témoignage du vécu de ma numéro 2.

Donc, Numéro 2 a aujourd'hui presque 34 mois, est censée rentrer à l'école en septembre, sauf que...elle n'est pas propre !!!

Et elle s'en moque comme de ses premières chaussettes !

La couche mouillée : aucune importance !
La couche trempée qui déborde et mouille les vêtements : elle m'informe simplement qu'elle est mouillée et retourne vaquer à ses occupations !
Le caca kaki collé au cucul : il peut y rester des heures, elle restera muette à ce sujet (et avec les couches lavables, honnêtement parfois je ne m'en rends pas compte car ça ne sent rien...)

Et bien entendu, les grands-parents bien intentionnés l'entourage familial commence à me faire des réflexions : elle n'est TOUJOURS pas proooopre !
t'attends quoi pour lui enlever les couches ?
Et pourquoi tu fais pas ci ?
Et pourquoi tu fais pas ça ?
Moi à ta place...
Pourquoi tu ne t'en es pas occupée l'été derniers à ses 2 ans ?
c'est toi qui veux la garder bébé en fait...

Bref, j'en ai marre, et je commence moi aussi à en avoir ras le bol de laver les couches trouver le temps long...

Je dois dire qu'en plus Numéro 2 a un retard de langage d'au moins un an puisqu'elle barragouine comme un enfant de 12-18 mois, alors que d'autres tiennent déjà de longs discours avec des phrases sujet/verbe/complément.

Alors oui, inconsciemment je suis responsable de cet état de fait, c'est ma dernière, il n'y en aura pas d'autres après elle, et je n'ai peut être pas envie qu'elle grandisse.
Finalement j'aime la dépendance des bébés envers leur maman, j'aime devoir encore l'aider à s'habiller, à mettre ses chaussures, parfois à finir son assiette, j'aime être la seule à décoder comprendre ce qu'elle dit...

Quel paradoxe !

J'ai quand même décidé de prendre les couches par les scratchs le taureau par les cornes, et depuis les vacances de Pâques, le pot fait partie intégrante du décor familial.
Elle n'y va pas encore de son propre chef, mais arrive régulièrement à y laisser quelquechose dedans.

Là je me dis que si je ne travaillais pas, les choses iraient certainement plus vite car je pourrais vraiment instaurer des rituels . Du coup la pauvre bichette dois s'adapter : 4 jours par semaine maman est là donc c'est plusieurs fois par jour, le reste du temps, c'est juste le soir avant la douche.

Du coup j'ai aussi emprunté à la bibliothèque un album bien connu sur le sujet

Nous avons lu toute une soirée l'histoire de cette souricette curieuse, qui demande à chacun de ses camarades ce qu'il y a dans leur couche, et nous fait découvrir dernière les rabats une collections de crottes de formes et couleurs variées... Pour finalement elle-même dévoiler qu'elle n'a rien dans la sienne car elle fait sur le pot, et fédérer tous les bébés animaux. Vive le Pot !

Hasard ou coïncidence, le lendemain matin, Numéro 2 a fait pour la première fois autre chose que du liquide dans le sien !

Je vous rassure tout de suite, rien de miraculeux...ça ne s'est jamais reproduit !

Pourtant elle passe son temps plongée dans l'album, à grand renfort de Beurk caca ! (tout le monde comprend là!) Bah!!! caca bébé ! Y a caca pot !
Et elle finit en me narguant innocemment par : Pas caca pot Numéro 2 ! (vous aurez compris qu'elle ne dit pas vraiment Numéro 2 hein ?)

Aujourd'hui je ne travaille pas, j'ai pris un risque inconsidéré...je n'ai pas mis de couche !
Il est presque midi, pas encore de canapé trempé vêtements à changer...

Je croise les doigts, mais si ça ne marche pas et bien n'en déplaise à certains tant pis, elle n'est peut-être pas encore prête après tout !

(Et moi ?)

samedi 4 mai 2013

buccolique

Quand on vit au fin fond de la France, il est parfois difficile de trouver la motivation pour prendre sa voiture, et parcourir 60km de routes sinueuses pour aller faire ses courses...

Bref, aujourd'hui il le fallait, je me suis donc mis un coup de pied aux fesses et je suis partie en milieu d'après-midi.

Et là...le bonheur !

Le temps était splendide, le ciel parfaitement dégagé et le paysage magnifique.

J'ai donc levé le pied (chose rare chez moi je dois bien l'avouer) et j'ai profité.

Profité des couleurs multicolores des fleurs des champs fleurissant sur les bas côté et dans les prairies
des arbres qui commencent à revêtir le vert tendre de leurs toutes jeunes feuilles
de ceux qui sont encore parés de fleurs blanches ou roses
des rayons de lumière se faufillant à travers les sapins dans les sous-bois
des petits veaux galopant la queue en l'air dans les prés tous heureux du retour (enfin!) du printemps
des éclats aveuglants du soleil jouant sur le courant des ruisseaux ...

J'ai ouvert mes vitres et profité du parfum des genêts bordant ma route, de l'odeur de terre humide émanant des zones à l'ombre

J'avais presque envie de m'arrêter pour tendre l'oreille et écouter les oiseaux qui fusaient de toutes part au passage de ma voiture.

J'ai quitté la petite route, pour malheureusement rejoindre la ville... je n'ai jamais fait mes courses aussi rapidement d'ailleurs.
Et j'ai refait mon chemin en sens inverse, avec cette fois le soleil déclinant, m'offrant ainsi d'autres vues encores plus belles de mon coin de paradis.

Vous l'aurez compris, j'aime ma cambrousse, ma France profonde, ma région et plus encore ce petit coin du Puy de Dôme qu'est le Parc du Livradois Forez, même si samedi dernier il y avait ça sur le toit de ma voiture :