Au bord de l'Aiguettes, il y a ma maison ...au bord de l'Aiguettes viennent boire mes chevaux, mes chèvres et parfois des chevreuils ou renards de passage...au bord de l'Aiguettes jouent mes filles...au bord de l'Aiguettes ma vie s'est posée...
samedi 31 décembre 2011
vendredi 30 décembre 2011
Keskecé ?
Vous devez vous demander : c'est quoi ce truc ? Eh bien c'est un de mes derniers cadeaux de Noël, offert par mon chéri, une pierre de massage vibrante.
Elle a dit... vibrante?
Vouii, vouiii ! Et vous devinez bien que ça ne sert pas qu'à faire des massages du dos...
Voilà, le sujet est introduit, si j'ose dire : je vais vous parler de jouets coquins, les sesque toys, que je nommerai ST.
Ouh là, j'entends déjà certains(nes) : elle s'égare là, une maman ne devrait pas parler de ça !
Sauf que je me suis rendue compte que beaucoup de couples possèdent et utilisent au moins un ST, mais s'en cachent.
Pas moi, j'assume .
Je dois vous dire qu'il y a 10/15 ans, j'avais un point de vue tout à fait différent de maintenant.
Je jugeais bien mal les utilisateurs de ST : des pervers, pathétiques...
Ben oui quoi ? Quand on s'aime on n'a pas besoin de gadget dégueu, l'amour suffit au couple non ?
Et puis j'avais en tête l'image de ST mis en scènes dans les films pour adultes, et c'est pas vraiment lié à de beaux sentiments là, c'est sale.
La première fois que mon mari (qui ne l'étais pas encore) m'a parlé de ST, jel'ai envoyé bouler lui ai fait comprendre que c'était pas mon truc, que je n'en voyais pas l'utilité, d'autant que ça fonctionnait plutôt bien pour nous de ce côté-ci.
Et puis notre fille aînée est arrivée... et ça a changé beaucoup de choses.
Fatigue, transformations corporelles, visibles ou non (les mamans voient bien de quoi je parle hein?), rythme de vie, image de soi, de l'autre... bref, c'était plus pareil, mais moi je voulais que ça le redevienne.
Et c'est comme ça qu'un adorale petit dauphin (ne riez pas) est entré dans notre vie, suivi par la suite de plusieurs autres accessoires, dés, jeux...
Et tout ça n'a rien de malsain, bien au contraire.
Nous avons eu un deuxième bébé, je prends de l'âgeet mes hormones aussi, et Dame libido fait un peu des siennes.
Mais les ST nous offrent la possibilité de continuerà nous éclater au pieu à avoir une vie de couple épanouie, à sortir de la routine, dans le respect de l'autre et avec amour.
C'est un point capital à mes yeux : personne ne doit être forcé à faire ce qu'il ne veut pas, chacun doit pouvoir dire non à tout moment.
Vous êtes tentés mais hésitez encore à franchir le cap?
Je vous conseillerais de commencer par du soft, comme justement le joujou en photo plus haut, avec une touche de gel chauffant en complément, ça ne peut faire que du bien !
Je vous ai choqué ? Fait sourire ? Vous vous retrouvez dans ce billet ?
Allez un peu de courage, un petit commentaire, ça restera entre nous...
Elle a dit... vibrante?
Vouii, vouiii ! Et vous devinez bien que ça ne sert pas qu'à faire des massages du dos...
Voilà, le sujet est introduit, si j'ose dire : je vais vous parler de jouets coquins, les sesque toys, que je nommerai ST.
Ouh là, j'entends déjà certains(nes) : elle s'égare là, une maman ne devrait pas parler de ça !
Sauf que je me suis rendue compte que beaucoup de couples possèdent et utilisent au moins un ST, mais s'en cachent.
Pas moi, j'assume .
Je dois vous dire qu'il y a 10/15 ans, j'avais un point de vue tout à fait différent de maintenant.
Je jugeais bien mal les utilisateurs de ST : des pervers, pathétiques...
Ben oui quoi ? Quand on s'aime on n'a pas besoin de gadget dégueu, l'amour suffit au couple non ?
Et puis j'avais en tête l'image de ST mis en scènes dans les films pour adultes, et c'est pas vraiment lié à de beaux sentiments là, c'est sale.
La première fois que mon mari (qui ne l'étais pas encore) m'a parlé de ST, je
Et puis notre fille aînée est arrivée... et ça a changé beaucoup de choses.
Fatigue, transformations corporelles, visibles ou non (les mamans voient bien de quoi je parle hein?), rythme de vie, image de soi, de l'autre... bref, c'était plus pareil, mais moi je voulais que ça le redevienne.
Et c'est comme ça qu'un adorale petit dauphin (ne riez pas) est entré dans notre vie, suivi par la suite de plusieurs autres accessoires, dés, jeux...
Et tout ça n'a rien de malsain, bien au contraire.
Nous avons eu un deuxième bébé, je prends de l'âge
Mais les ST nous offrent la possibilité de continuer
C'est un point capital à mes yeux : personne ne doit être forcé à faire ce qu'il ne veut pas, chacun doit pouvoir dire non à tout moment.
Vous êtes tentés mais hésitez encore à franchir le cap?
Je vous conseillerais de commencer par du soft, comme justement le joujou en photo plus haut, avec une touche de gel chauffant en complément, ça ne peut faire que du bien !
Je vous ai choqué ? Fait sourire ? Vous vous retrouvez dans ce billet ?
Allez un peu de courage, un petit commentaire, ça restera entre nous...
jeudi 29 décembre 2011
Amoureuse
Je suis amoureuse de ... mon mari. Après plus de 9 ans de vie commune, nous fêtons aujourd'hui nos 4 ans de mariage et je l'aime toujours autant.
Ce n'est plus l'amour passion, dévorant des premiers temps, mais c'est toujours aussi fort, fusionnel même.
Pourquoi ?
J'ai essayé de dresser la liste des multiples raisons qui font que j'aime mon mari.
Prêts ? Attention c'est long, en vrac, fleur bleue, mais sincère.
J'aime mon mari :
parce qu'il a débarqué chez moi avec ses valise au bout de 15 jours, et n'est jamais reparti
parce que j'ai attendu vraiment longtemps avant de le trouver
parce qu'il a sume dompter m'apprivoiser
parce qu'il supporte ma jalousiehystérique un peu excessive
parce qu'on se comprend d'un regard
parce que nous rions des mêmesconneries choses
parce qu'il a pleuré quand son furet est mort
parce qu'il sait me consoler quand c'est moi qui pleure
parce qu'il aime les animauxpresque autant que moi
parce qu'ensemble nous avons fondé une famille
parce que c'est un père formidable
parce qu'il me plaît
parce qu'il a changé pour moi
parce qu'il a deviné pourquoi j'avais un problème avec les hommes
parce qu'il me téléphone tous les jours depuis 9 ans
parce que c'est un bricoleur fantastique avec de l'or dans les doigts
parce que c'est le seul qui m'a dit que j'étais belle
parce qu'il est tendre
parce qu'il est sexy, surtout à cheval
parce qu'il est fort
parce que grâce à lui je suis devenue unebête de sexe femme épanouie
parce qu'il me seconde dans les tâches quotidiennes
parce qu'il est adorable avec mes parents
parce qu'il me soutient dans mon travail
parce que je ne peux dormir que dans ses bras
parce qu'il m'écoute
parce qu'il ne râle pas si le repas n'est pas prêt ou le ménage pas fait
parce que ma vie n'a pas de sens sans lui
parce qu'il a tout quitté pour me suivre en Auvergne
parce qu'il n'est pascomme tous les hommes macho
parce qu'il aime les dessins animés
parce qu'il est romantique
parce que c'est unbon coup amant merveilleux
parce qu'il est intelligent
parce qu'il me surprend encore...
parce que c'est lui tout simplement.
Ce n'est plus l'amour passion, dévorant des premiers temps, mais c'est toujours aussi fort, fusionnel même.
Pourquoi ?
J'ai essayé de dresser la liste des multiples raisons qui font que j'aime mon mari.
Prêts ? Attention c'est long, en vrac, fleur bleue, mais sincère.
J'aime mon mari :
parce qu'il a débarqué chez moi avec ses valise au bout de 15 jours, et n'est jamais reparti
parce que j'ai attendu vraiment longtemps avant de le trouver
parce qu'il a su
parce qu'il supporte ma jalousie
parce qu'on se comprend d'un regard
parce que nous rions des mêmes
parce qu'il a pleuré quand son furet est mort
parce qu'il sait me consoler quand c'est moi qui pleure
parce qu'il aime les animaux
parce qu'ensemble nous avons fondé une famille
parce que c'est un père formidable
parce qu'il me plaît
parce qu'il a changé pour moi
parce qu'il a deviné pourquoi j'avais un problème avec les hommes
parce qu'il me téléphone tous les jours depuis 9 ans
parce que c'est un bricoleur fantastique avec de l'or dans les doigts
parce que c'est le seul qui m'a dit que j'étais belle
parce qu'il est tendre
parce qu'il est sexy, surtout à cheval
parce qu'il est fort
parce que grâce à lui je suis devenue une
parce qu'il me seconde dans les tâches quotidiennes
parce qu'il est adorable avec mes parents
parce qu'il me soutient dans mon travail
parce que je ne peux dormir que dans ses bras
parce qu'il m'écoute
parce qu'il ne râle pas si le repas n'est pas prêt ou le ménage pas fait
parce que ma vie n'a pas de sens sans lui
parce qu'il a tout quitté pour me suivre en Auvergne
parce qu'il n'est pas
parce qu'il aime les dessins animés
parce qu'il est romantique
parce que c'est un
parce qu'il est intelligent
parce qu'il me surprend encore...
parce que c'est lui tout simplement.
mercredi 28 décembre 2011
Repas de famille
Nous voilà de retour de chez mes parents, où nous avons fêté Noël avec quelques jours de retard. Donc cadeaux, rires, photos et...repas interminable !
Autant que je me souvienne, depuis l'enfance je déteste les repas de famille.
Ambiance tendue, conversations bruyantes, disputes, plats trop nombreux et indigestes (j'ai un problème avec la nourriture, mais ça j'en parlerai une autre fois), bref des moments inoubliables mais pas pour les bonnes raisons.
Du côté paternel, ma grand-mère n'aimais pas sa belle-fille (ma mère), ni mon frère, donc les repas finissaient en pugilat entre elle et mon père.
Côté maternel, trop de différences sociales entre mes grands-parents de milieu ouvrier et agricole, et mon père, un intellectuel incapable dese rabaisser à leur niveau parler d'autre chose que de son boulot ou de culture. Attention, j'adore mon père, et j'adorais mes grands-parents, mais que ces instants étaient lourds à vivre, surtout avec ma mère, coincée là au milieu !
Aussi je m'étais jurée qu'une fois adulte je ne revivrai plus ces repas familiaux comme une corvée, quitte à ne plus y participer.
Oui mais voilà, je ne suis pas seule. J'ai un mari, donc une belle famille, et deux enfants qui ont besoin de voir leurs grands-parents. Et me voilà repartie dans le cercle infernal. Même joueur joue encore.
Ce Noël dans ma belle famille : trois heures de route donc levéebeaucoup trop tôt à 7 heures, on arrive vers 11h30, retrouvailles, embrassades chaleureuses, bises à l'arrière grand-mère qui plane à cent mille a un peu de mal à s'y retrouver, les enfants sont hystériques ravis de se revoir.
Bref on prend l'apéro une heure plus tard, on passe à table, et la danse commence : la belle mère se plie en quatre pour servir tout le monde et s'oublie, le BP et le beauf n'attendent personne et commencent à manger, les enfants n'ont pas faim et veulent déjà retourner jouer, ma petite court partout et touche toutles gadgets high tech hors de prix et inutiles ce qu'il ne faut pas, et je regarde mon mari, qui malgré un air un peu perdu, est heureux au milieu des siens.
Je sais alors pourquoi je suis là.
Nous avons attaqué le dessert à 17 heures, heure que nous nous étions fixés pour repartir... La distribution des cadeaux s'est faite entre deux gourmandises, le café avalé en vitesse et nous voilàenfin sur le départ avec plus d'une heure de retard et le ventre prêt à exploser ! Nos pauvres loulous à quatre pattes qui attendaient à la maison ont dû patienter pour avoir leur foin...
Bref, je suis rentrée totalement vidée, mais quand même satisfaite de ma journée pour ce qu'elle a apportée de joies, de rires et de bonheur à mon mari et mes filles.
Reste une question : pourquoi ne suis-je pas capable d'apprécier les repas de famille pour ce qu'ils sont tout simplement, des moments où on profite de sa famille ?
Alors amis lecteurs, avez-vous des réponses ? Vous aussi redoutez-vous ces interminables réunions familiales ? Racontez-moi vos anecdotes, donnez-moi vos recettes, je suis preneuse !
Autant que je me souvienne, depuis l'enfance je déteste les repas de famille.
Ambiance tendue, conversations bruyantes, disputes, plats trop nombreux et indigestes (j'ai un problème avec la nourriture, mais ça j'en parlerai une autre fois), bref des moments inoubliables mais pas pour les bonnes raisons.
Du côté paternel, ma grand-mère n'aimais pas sa belle-fille (ma mère), ni mon frère, donc les repas finissaient en pugilat entre elle et mon père.
Côté maternel, trop de différences sociales entre mes grands-parents de milieu ouvrier et agricole, et mon père, un intellectuel incapable de
Aussi je m'étais jurée qu'une fois adulte je ne revivrai plus ces repas familiaux comme une corvée, quitte à ne plus y participer.
Oui mais voilà, je ne suis pas seule. J'ai un mari, donc une belle famille, et deux enfants qui ont besoin de voir leurs grands-parents. Et me voilà repartie dans le cercle infernal. Même joueur joue encore.
Ce Noël dans ma belle famille : trois heures de route donc levée
Bref on prend l'apéro une heure plus tard, on passe à table, et la danse commence : la belle mère se plie en quatre pour servir tout le monde et s'oublie, le BP et le beauf n'attendent personne et commencent à manger, les enfants n'ont pas faim et veulent déjà retourner jouer, ma petite court partout et touche tout
Je sais alors pourquoi je suis là.
Nous avons attaqué le dessert à 17 heures, heure que nous nous étions fixés pour repartir... La distribution des cadeaux s'est faite entre deux gourmandises, le café avalé en vitesse et nous voilà
Bref, je suis rentrée totalement vidée, mais quand même satisfaite de ma journée pour ce qu'elle a apportée de joies, de rires et de bonheur à mon mari et mes filles.
Reste une question : pourquoi ne suis-je pas capable d'apprécier les repas de famille pour ce qu'ils sont tout simplement, des moments où on profite de sa famille ?
Alors amis lecteurs, avez-vous des réponses ? Vous aussi redoutez-vous ces interminables réunions familiales ? Racontez-moi vos anecdotes, donnez-moi vos recettes, je suis preneuse !
mardi 27 décembre 2011
Encore un ?
Bonjour,
eh bien oui, encore un blog de nana, qui n'a rien d'autre à faire sûrement de sapauvre petite vie que d'écrire pour des lecteurs virtuels, si tant est qu'il y ait des lecteurs pour ma prose !
Aucune importance ! Un blog c'est aussi un déversoir, un confident, une thérapie peut-être? Je verrai bien...
Toujours est-il que ce soir je me lance et advienne que pourra !
Pourquoi ce titre "Au bord de l'Aiguettes"?
En auvergnat, une aiguettes est un ruisseau minuscule...comme celui qui coule au fond de notre pré, et pour nous c'est aussi le nom que nous avons donné à notre maison. C'est là que nous nous sommes installés il y a 3 ans, arrivant tout droit du sud.
Pour ceux que nous avons quittés, nous étions descinglés courageux : laisser le soleil pour le froid et la neige, quelle idée ! Pour ceux qui nous ont vus arriver, nous étions des étrangers sudistes inconscients de la vie qui nous attendait.
Tous se trompaient.
Au bord de l'Aiguettes nous avons trouvé le bonheur.
eh bien oui, encore un blog de nana, qui n'a rien d'autre à faire sûrement de sa
Aucune importance ! Un blog c'est aussi un déversoir, un confident, une thérapie peut-être? Je verrai bien...
Toujours est-il que ce soir je me lance et advienne que pourra !
Pourquoi ce titre "Au bord de l'Aiguettes"?
En auvergnat, une aiguettes est un ruisseau minuscule...comme celui qui coule au fond de notre pré, et pour nous c'est aussi le nom que nous avons donné à notre maison. C'est là que nous nous sommes installés il y a 3 ans, arrivant tout droit du sud.
Pour ceux que nous avons quittés, nous étions des
Tous se trompaient.
Au bord de l'Aiguettes nous avons trouvé le bonheur.
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